Akrovalis et Comet, distributeurs de Tannus, ont participé au webinaire dédié aux distributeurs organisé par Ciclosfera et AMBE.

Le magazine Cyclosphère ainsi que l'Association des marques et des bicyclettes d'Espagne (AMBE) ont organisé une série de séminaires en ligne dans le but de connaître la situation actuelle des différents profils du secteur cycliste, d'échanger des idées et de découvrir les mesures qu'ils prennent face à l'épidémie de grippe aviaire. Covid-19.

Après avoir pris connaissance de l'expérience vécue par les citoyens, la cyclomessagers et le magasins de vélosle troisième webinaire était destiné aux distributeurs, dont deux des participants (Akrovalis et Comet) sont des distributeurs de Tannus.

Présenté par Rafa Vidielladirecteur de Cyclosphère et animée par Dani CabezasLes invités de cette conférence étaient Sergi Belmonte (Akrovalis), José Luis Pardo (Comète), Ignacio Peralta (CJM Sport) y Carlos NúñezSecrétaire général de la AMBE.

COMMENT LES DISTRIBUTEURS DE TANNUS ONT-ILS GÉRÉ CETTE SITUATION ?

Sergi Belmonte, le premier à s'exprimer, a déclaré que, depuis que les Akrovalis affrontent ces moments avec courage, la tête haute, et considèrent ce moment historique comme une formidable occasion d'améliorer toutes les choses pour lesquelles ils n'ont jamais eu le temps.

Maintenant que le monde est en "pause"Nous devons prendre le côté positif de la situation autant que possible.

Jose Luis Pardo, pour sa part, a expliqué que le coronavirus nous a tous pris au dépourvu et que tant qu'il ne nous touche pas de près, nous ne lui accordons pas l'importance qu'il mérite, mais à Comet, on a su se préparer et anticiper ce qui allait arriver.

"Des mesures telles que la télétravail Ils nécessitent un certain degré de préparation, notamment pour disposer du logiciel spécifique, des connexions sécurisées, de l'activation du renvoi d'appel du bureau vers le domicile et de la proportion de lignes mobiles, de sorte que nous avons été assez rapides dans ce domaine".

Il a également analysé qu'au-delà de l'impact économique, nous assisterons à un changement des habitudes sociales ainsi qu'au fait que "le temps que nous passons en confinement pose de nombreuses dichotomies : le global ou le local, l'individuel ou le collectif, la sécurité ou le risque. Le global ou le local, l'individuel ou le collectif, la sécurité ou le risque... Tout cela va avoir un impact énorme sur le secteur du cyclisme et bien d'autres".

CONTACT DIRECT AVEC LA COREE, TAIWAN ET LA CHINE

Après avoir constaté, il y a un mois, l'annulation d'événements de haut niveau tels que le Salon du cycle de Taipei, Vous étiez mieux informé. Tout cela était-il prévisible ? - répond Rafa.

Oui, nous avons été informés, mais non tout ce qui s'est passé aurait pu être prévu.

Après l'annulation de l'événement en Asie, les fournisseurs et les distributeurs ont d'abord réfléchi à l'impact sur les délais de livraison, puis ont tenté de réorganiser les "Réunions de distributeurs"dans nos pays. Nous étions encore dans la phase de incrédulité. - Jose Luis Pardo

Le premier des 7 phases de la société chinoisequi sont répertoriés par un institut de recherche présent dans le monde entier.

• Incrédulité
• Préparation
• Ajustement
• Acclimatation
• Résistance
• Secours
• La peur.

Tant qu'elle ne vous atteint pas de près, vous ne passez pas à la phase de préparation, ceux qui ont sauté plus vite seront mieux préparés - Jose Luís Pardo

"Tout dépendra beaucoup de la façon dont nous nous comporterons en tant qu'individus et en tant que société", a ajouté Sergi. 

Sergi explique que par rapport à la Corée ou à la Chine, l'Europe du Sud est moins disciplinée et que les résultats sont donc différents. Il convient de préciser qu'ils ont également suivi des instructions très claires, car ils ont procédé à des répétitions générales sur la manière de se comporter dans des cas hypothétiques comme celui-ci, ce qui leur a permis de garder les entreprises sur le qui-vive.

CHANGEMENTS ET NOUVELLES OPPORTUNITÉS

Sergi a fait remarquer qu'il est important d'être attentif à la demande des consommateurs.

"Après toutes les crises, le comportement des consommateurs change, et les entreprises doivent être très attentives à ces changements afin d'être en mesure de répondre aux besoins des consommateurs. offrir au client ce qu'il demande". Heureusement, nous avons la chance que le secteur du cyclisme soit quelque peu anticyclique : il a toujours su très bien s'adapter, et s'est renforcé en temps de crise. Une seule information : le week-end dernier, à l'occasion de la Corée 4 500 vélos pour enfants ont été vendus. Il y a toujours des opportunités"..

"Le secteur du cyclisme est un peu anticyclique : il a toujours su s'adapter aux périodes de crise" - Sergi Belmonte

LES MESURES QU'ILS ONT PRISES

"La première chose à faire a été de mettre en place le télétravail pour tous ceux qui le pouvaient, soit pratiquement 100% du personnel qui ne travaillait pas dans la logistique, en plus des mesures extrêmes de propreté, d'hygiène et de prévention", a déclaré José Luis Pardo, de l'Institut de recherche et de développement de l'Union européenne (IRD), à l'occasion d'une conférence de presse. Comète.

Il a ajouté qu'ils avaient également des difficultés à se procurer des équipements de protection tels que des masques ou des gants, mais que si la sécurité était garantie, ils devaient continuer à travailler, à être là maintenant, à soutenir les magasins pour tout ce qui est nécessaire, à s'entraider, même si la situation n'est pas la même pour tout le monde.

"Aujourd'hui, je constate que nous sommes dans un état de collaboration et de remerciement mutuel. Nous devons nous en servir pour nous préparer pour demain". - José Luis Pardo

De la part de AkrovalisDans notre cas, la première chose a été de garantir les salaires de nos employés, ainsi que les paiements à nos fournisseurs. C'est à partir de là que nous avons tout construit", a déclaré Sergi Belmonte.

"Nous avons engagé une autre personne avec un profil plus numérique, qui nous aidera à faire face à cette situation. Nous activons de nouveaux marchés sur lesquels nous travaillions déjà, optimiser les processus logistiques pour offrir a meilleur service à tous NOS PARTENAIREScréer des pilules de formation, développer le contenu numérique... Il est temps de faire un peu d'introspection et de réfléchir à ce que nous pouvons faire de mieux".

CYCLISME CONTRE LE VIRUS

Rafa Vidiella, directeur de Cyclosphère, a posé la question suivante : "Comment se fait-il que dans d'autres pays, on promeuve le vélo urbain et qu'ici, nous soyons comme des tortues dans notre carapace ? Il est peut-être temps d'encourager le vélo.

"Je suis aussi surpris que vous", a répondu Sergi. "Pour l'instant, ce que nous devons faire, c'est éviter les foules dans les wagons du métro et train y encourager le cyclisme ou les systèmes de partage de vélos. Et si l'on craint la contagion, il faut utiliser des gants comme dans les stations-service. C'est beaucoup plus sain et moins risqué pour éviter la contagion.

Jose Luis a fait remarquer que l'utilisation de la bicyclette est actuellement bien meilleure que le train ou le métro, mais que l'utilisation de la bicyclette pour les déplacements domicile-travail dans ce pays est très faible et que nous avons "d'autres problèmes", comme le fait d'être plus souvent arrêté par la police ou le manque d'infrastructures, il s'agit d'une question de culture antérieure, a-t-il conclu.

OUI AU VÉLO, NON À LA PROMOTION DU VÉLO

Carlos (AMBE) comme Ignacio (CJM) et Jose Luis (COMET) a convenu que ce n'était pas le moment de promouvoir le vélo, car le message selon lequel le vélo devrait être encouragé pourrait ne pas être bien reçu.

Mais après tout cela. C'est à ce moment-là que nous devrons opter pour la mobilité cycliste. - Ignacio Peralta

Carlos est également optimiste et ajoute que "lorsque tout cela sera terminé, les gens auront envie de sortir au grand air, de faire de l'exercice, de ne pas rester dans des espaces clos... Je pense que la demande de cyclisme sera l'une des premières à être réactivée".

POUR L'AVENIR

En ce qui concerne l'avenir, Ciclosfera a demandé aux distributeurs leur avis sur l'avenir proche et l'orientation du secteur du vélo.

"Cette plaie va saigner pour tout le monde : distributeurs, magasins et marques", a reconnu José Luis. "Tout va dépendre en grande partie de la durée de notre immobilisme. La deuxième chose sera la capacité financière dont nous disposons tous. Et cela dépendra aussi de la demande du marché à la sortie de cette crise.

À moyen et à long terme, je nous vois plus forts et mieux positionnés. La figure d'un distributeur qui livre le produit dont vous avez besoin à temps et sous la forme dont vous avez besoin va devenir de plus en plus importante.

Les magasins disposent d'un atout majeur, à savoir l'atelier. Le vélo est une chose très passionnée, et les magasins sont des acteurs fondamentaux de cette passion". - Ignacio Peralta

Pour l'avenir, Sergi Belmonte a opté pour.., "Il s'agit d'apporter une valeur maximale aux magasins, en leur fournissant tout le stock dont ils ont besoin, car le modèle évolue de plus en plus dans ce sens : les magasins ont de moins en moins de stock.. Nous devrions également très bien protéger les marges et, pour les marques, nous devrions faire une très bonne promotion dans les zones géographiques où nous opérons". Sergi considère que l'avenir des distributeurs est "très technologique". Et il lance une réflexion finale : "Dans tout ce contexte, nous devrons voir comment nous évaluerons toutes les décisions que nous prenons dans six mois, lorsque tout cela sera passé".

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